Ahmed Skounti
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Art rupestre et archéologie du Bani oriental: le site de peintures rupestre d'Ifran n Taskka.

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Le programme s'inscrit dans le cadre d'une convention signée en 2008 entre l'Institut national des sciences de l'archéologie et du patrimoine (INSAP, Maroc) et l'Université La Sapienza de Rome (Italie). Il a pour oLe projet de recherche initié couvre les domaines suivants : (a) l’archéologie et l’art rupestre du Bani oriental ; (b) une enquête ethnologique autour de l’art rupestre et des vestiges archéologiques ; (c) des fouilles archéologiques destinées à éclaircir le contexte des vestiges archéologiques et de l’art rupestre de la région ; (d) des essais de datation des découvertes archéologiques et de peintures rupestres afin d’établir une chronologie. Y prennent part les chercheurs suivants: Alessandra Bravin, Mustapha Nami, Naïma Oulmakki, Rosanna Ponti, Ahmed Skounti, Kamal Tajeddine et Daniela Zampetti.
Une première mission de terrain a été conduite en octobre 2009. Elle a permis de mener une prospection du plateau de Tafraout n Taskka, d'établir une cartographie préliminaire des sites rupestres et préhistoriques et de conduire des entretiens avec les familles nomades de la région. Les cinq abris d'Ifran n Taskka comprenant des peintures rupestres ont fait l'objet d'une couverture photographique et d'une étude préliminaire.
Les résultats de cette première mission ont servi de matériaux pour une communication au colloque Signs of Which Times. Chronological and Environmental Issues in the Rock Art of Northern Africa organisé par l'Académie royale de Belgique en juin 2010. Ils seront publiés dans les actes de ce colloque au cours de l'année 2011. Une seconde mission est prévu pour octobre 2011.




Paysages gravés
L’art rupestre est une archive vivante : ce projet vise à l’utiliser pour documenter les métamorphoses des sociétés et des cultures (de la préhistoire au contemporain), évolutions qui engendrent ou affectent processus cognitifs et culturels. Le projet porte sur trois sites de gravures rupestres, deux au Maroc (le Yagour dans le Haut Atlas et Azrou Iklan dans le sud présaharien) et un en Égypte (près d’Assouan, dans le désert Oriental). La démarche du projet repose sur quatre orientations : (i) Une archéologie du paysage, (ii)  une archéologie des images et l’anthropologie des signes graphiques, (iii) une étude des contextes rupestres contemporains et (iv) une mise en valeur des sites.
Le projet réunit des chercheurs marocains et français ainsi qu'un archéologue égyptien.



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